MASSOT Jean
Pour être impartial, l’État, face à l’opposition, doit-il ignorer les appartenances politiques ou en tenir compte de façon équilibrée ? La réponse varie selon la nature des décisions en cause. Trois exemples sont ici analysés : le protocole et les usages républicains, les nominations de hauts fonctionnaires et la représentation parlementaire dans des organismes extraparlementaires.
Inévitable en raison de la discordance des mandats présidentiel et parlementaire, la cohabitation est aujourd’hui très populaire. Elle n’en recèle pas moins de nombreux dangers. Écartant les réformes lourdes qui conduiraient à un régime purement présidentiel ou parlementaire, l’auteur propose d’en sortir par l’instauration du quinquennat.
Jean MASSOT
Le président du Conseil
L’échec des tentatives faites par les auteurs de la Constitution de 1946 pour renforcer l’autorité et la stabilité du président du Conseil tient essentiellement à l’absence chronique de majorité parlementaire.