Réformer : anciens et nouveaux débats

Le nouveau débat, celui qui commande, me semble-t-il, toute réforme qui aurait l’ambition d’être en prise sur la réalité, est de savoir s’il est possible d’intégrer le désordre, l’éclatement, l’instabilité que l’on observe aujourd’hui en droit pénal. Possible d’y voir le signe d’une mutation plus radicale marquant le passage, comme dans d’autres domaines, d’une organisation simple à une organisation complexe ou, plus précisément, le passage de l’absolutisme juridique et politique des codes à un pluralisme caractérisé par un ordre dialogique, un espace hétérogène et un temps évolutif.