François EWALD

Le droit de l’environnement: un droit de riches ?

Pouvoirs n°127 - Droit et environnement - novembre 2008 - p.13-21

Comment soutenir qu’un droit à prétention aussi universelle que le droit
de l’environnement serait un droit des « riches » ? On peut développer
trois raisons dont le motif tient à ce que le droit de l’environnement a eu
les pays « riches » comme principal énonciateur. Ce droit accompagnerait
les transformations contemporaines de la conscience de « riches » de moins
en moins sûrs d’eux-mêmes, cherchant même chez les pauvres des modes
d’existence qui les sauveraient d’eux-mêmes. Mais cette division entre
riches et pauvres n’est-elle pas surannée pour interpréter un droit dont la
finalité serait la construction d’un monde commun ?

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