1er janvier 2009. Législation. Depuis le 1er janvier, les lois italiennes ne sont plus que des « sources supplétives » du droit de l’État de la Cité du Vatican. Les lois italiennes étaient systématiquement intégrées depuis 1929 à celles du Vatican. Or certaines étaient contraires aux « principes inaliénables de l’Église ». Une place privilégiée sera désormais faite au droit canonique, « premier critère de référence », qui sera la référence normative première de toute la législation du Vatican. D’autre part, les lois italiennes n’entreront en vigueur que si le Vatican le décide. Elles devront être réceptionnées. C’est la conséquence de la loi fondamentale du 26 novembre 2000 promulguée par Jean-Paul II. Cette évolution trouve sa source dans une législation civile italienne de plus en plus contraire aux principes éthiques de l’Église (bioéthique, avortement, mort médicalement assistée, contraception, légalisation des unions homosexuelles, statut de l’école privée…).
24 novembre2007. Sacré Collège.
23 nouveaux cardinaux sont « créés » au
cours d’un consistoire. 18 ont moins de
80 ans et sont donc électeurs du pape. Le Sacré Collège compte 203 membres
dont 121 « électeurs ». Il y a 104 Européens
(et 60 électeurs) dont 42 Italiens
(21 électeurs), 10 Espagnols (6 électeurs),
9 Français (6 électeurs), 8 Polonais (4
électeurs), 7 Allemands (6 électeurs) ;
20 Nord-Américains (16 électeurs)
dont 17 Américains (13 électeurs) ; 35
Latino-Américains (21 électeurs) dont
9 Brésiliens (4 électeurs) ; 18 Africains
(9 électeurs) ; 22 Asiatiques (13 électeurs)
dont 6 Indiens (3 électeurs) et un seul
Chinois (électeur) ; 4 Océaniens (2 électeurs). L’archevêque de Paris, Mgr André
Vingt-Trois, 65 ans, est créé cardinal,
mais les Espagnols comptent un cardinal
de plus même s’ils ont le même nombre
d’électeurs. Les « nouveaux continents » ne progressent
plus dans la composition du
Sacré Collège.