– À l’Élysée. Les dirigeants des partis ont été reçus du 17 au 23 juillet par le président Sarkozy pour s’entretenir de la réforme des institutions et recueillir leurs observations : MM. Devedjian et Raffarin pour l’UMP, Morin et Sauvadet (Nouveau Centre), Hollande (PS), de Villiers (MPF), Bayrou (MoDem), Mme Buffet (PCF), MM. Baylet (PRG), Rossinot (Parti radical valoisien) et Le Pen (FN) (BQ, 18-7).
– Rôle de l’UMP. Aux journées parlementaires réunies à Strasbourg le 28 septembre, M. Devedjian a déclaré : « L’UMP n’a pas vocation à redevenir un parti de godillots, la brigade des applaudissements, la démocratie des autocars. » Il a annoncé qu’un « tableau de bord de la réforme » serait mis en ligne, afin de fournir un suivi précis, ministère par ministère (Le Figaro, 1er-10).
– Bibliographie. G. Grunberg, « Le
Parti socialiste et la Ve République », Commentaire, nº 120, 2007, p. 1017.
– Financement. Sa tentative de modification
de la loi sur le financement des
partis ayant échoué, le Nouveau Centre
a conclu avec le parti polynésien Fetia-
Api un accord aux termes desquels les
21 députés NC et les sénateurs adhérents
se rattacheront à ce parti, lequel lui rétrocédera
l’aide publique correspondant
à la seconde fraction (proportionnelle au
nombre des parlementaires), moyennant
une commission de 20 000 euros. Le
Fetia-Api, parti d’Outre-mer qui n’est
pas soumis à la règle des 50 candidats,
reçoit 13 000 euros d’aide publique
(BQ,20-11).