5 juillet. Dans le cadre de l’affaire Clearstream,
une perquisition est opérée au
domicile privé de M. de Villepin. Une
seconde sera effectuée le lendemain
au bureau qu’il occupait, en qualité
de ministre des Affaires étrangères
au Quai d’Orsay.
9 juillet. De manière inédite, le chef
de l’État participe, à Bruxelles, à
la réunion Ecofin des ministres des
Finances de la zone euro.
« Les Français n’ont pas envie d’un
roi fainéant », déclare le porte-parole
du gouvernement, M. Wauquiez.
10 juillet. M. Sarkozy se rend, pour une
première visite hors du continent
européen, en Algérie et en Tunisie.
11 juillet. M. Lang quitte le bureau
national du PS.
17 juillet. M. Sarkozy suit, à bord de
la voiture du directeur du Tour de
France, l’étape entre Val-d’Isère et
Briançon, marquée par l’ascension
du Galibier.
24 juillet. Dans les colonnes du Monde,
M. Hollande critique « le coup d’éclat
permanent » du chef de l’État.
Le Premier président, Philippe Séguin,
renonce à présider la commission sur
la croissance.
26 juillet. M. Rocard révèle dans Paris
Match qu’il a proposé à Mme Royal,
à la veille du blocage des parrainages,
de la remplacer.
27 juillet. Les juges Jean-Marie d’Huy
et Henri Pons mettent en examen
M. de Villepin dans l’affaire Clearstream,
pour complicité de dénonciation
calomnieuse, notamment. Soumis
au surplus à un contrôle judiciaire
strict, il ne peut plus rencontrer certaines
personnes, dont M. Chirac.
25 août. Mme Royal fait sa rentrée :
« Je suis une femme neuve… j’ai une
grande soif que les socialistes se réconcilient
», déclare-t-elle au Monde.
27 août. Invité sur TF1, M. de Villepin
choisit ses juges, en déclinant la
compétence de la Cour de justice de
la République.
29 août. M. Rocard accepte de présider
un comité relatif à la revalorisation
du métier d’enseignant.
30 août. Pour la première fois, un
chef de l’État se rend à l’université
d’été du MEDEF à Jouy-en-Josas
(Yvelines).
31 août. À l’université d’été de La
Rochelle, Mme Royal souhaite refaire
du PS « un lieu d’attraction ».
3 septembre. Sous l’égide du chef de
l’État, la fusion entre GDF et Suez
est annoncée.
11 septembre. M. Frêche est condamné
par la cour d’appel de Montpellier
pour des propos concernant la police
et l’incendie de voitures.
En revanche, il est relaxé deux jours
plus tard par ladite cour pour ses
propos relatifs aux harkis.
15 septembre. À la Fête de L’Humanité,
la gauche se retrouve. Marie-George
Buffet, François Hollande, Cécile
Dufl ot et Olivier Besancenot annoncent
la réunion d’un « comité de
riposte » à la politique de la droite.
16 septembre. Pour la première fois, à
l’occasion de la journée du Patrimoine,
le bureau du chef de l’État est
accessible aux visiteurs. De la même
manière, des photos relatives à la vie
de la présidence sont exposées sur les
grilles du palais de l’Élysée.
21 septembre. La cour d’appel de Paris
confi rme la mise en examen de
M. de Villepin. Celui-ci adresse une
lettre au chef de l’État pour l’inciter « à
éviter toute confusion entre ses prérogatives
présidentielles et son statut de
partie civile » dans cette affaire.
23 septembre. Sur RTL, M. Jospin dit
avoir voulu dans L’Impasse, son livre
à charge contre Mme Royal, « essayer
de comprendre pourquoi la victoire
promise à la fin 2006 s’était transformée
en une défaite inéluctable ».
Il dénonce, au reste, « l’aplatissement
de la pyramide institutionnelle ».
26 septembre. MM. Hollande et Bayrou
se rencontrent à propos de la réforme
des institutions.
M. Bockel annonce la création d’un
parti politique, « La Gauche moderne », celui des « sarkozystes de
gauche ».
27 septembre. M. Borloo se rend à la
journée parlementaire des Verts à
Nantes, en l’absence de Mme Duflot,
la secrétaire nationale.
28 septembre. Aux journées parlementaires
de l’ump à Strasbourg,
M. de Josselin, président du groupe
sénatorial, conteste le projet de
modernisation des institutions : « Le
concours Lépine permanent ».
À l’annonce de l’élection de M. Strauss-
Kahn à la tête du FMI, M. Sarkozy
s’exclame : « C’est ça l’ouverture ! »
Le journal Le Monde révèle que
M. Copé, député-maire, président
du groupe UMP, ancien ministre du
Budget, avocat, entre dans un cabinet
d’affaires.
30 septembre. Sur RTL, M. Raffarin plaide
pour une « pédagogie de l’ouverture »,
« une ouverture maîtrisée ».
Référence électonique : "Pouvoirs n°124 - 1er juillet - 30 septembre 2007". Consulté le 23 mars 2023 sur le site de Pouvoirs, revue française d’études constitutionnelles et politiques. URL : https://revue-pouvoirs.fr/Pouvoirs-no124-1er-juillet-30,523.html