3 mai 2009. Élections présidentielle, législatives et locales. Candidat de l’opposition conservatrice, soutenu par une coalition de quatre partis de droite, se présentant comme un candidat de rupture avec une classe politique corrompue, Ricardo Martinelli, Changement démocratique (Alliance pour le Changement), 57 ans, homme d’affaires ayant fait fortune dans les supermarchés, dit « El Loco » (le fou), est élu avec 60 % des suffrages face à Balbina Herrera, Parti révolutionnaire démocratique (37,7 %), candidate du parti au pouvoir, et à l’ancien président Guillermo Endara, Avant-garde morale de la Patrie (2,3 %). Ricardo Martinelli avait déjà été candidat aux élections de 2004 mais n’avait recueilli que 5,3 % des voix. La participation a été de 74 %. Le 10 mai, le président Martinelli désigne Juan Carlos Varela comme premier vice-président et ministre des Affaires étrangères. Le nouveau président a promis la baisse du prix des aliments de base et une retraite mensuelle de 75 ? pour les plus de 70 ans. Il s’engage à ne pas toucher au secret bancaire. Il succède aux sociaux-démocrates. L’effet domino en faveur de la gauche subit un coup d’arrêt en Amérique latine.