– « Surveillant général ». Répondant aux critiques du président du groupe du Nouveau Centre, M. Sauvadet, qui avait estimé que la majorité « n’est pas un pensionnat » et n’a « pas besoin d’un surveillant général » (après que le président du groupe UMP se fut opposé à un amendement excluant la CSG et la CRDS du bouclier fiscal), M. Copé s’est déclaré, le 27 juillet sur i-Télé, « un surveillant général ouvert », précisant : « Il y a une ligne jaune : c’est le programme présidentiel tel qu’on l’a présenté aux Français » (Le Monde, 29/30-7).
– Réunions à l’Élysée. Pour la deuxième
fois (cette Chronique, n° 123, p. 193), le
président Sarkozy a réuni les parlementaires
de la majorité, le 3 octobre. « Pour
un président de la République, l’ouverture
ne devrait pas être un choix, mais
un devoir », a-t-il affirmé, car il se veut
« président de tous les Français » et pas
celui d’un « clan » ou d’une « secte » (Le
Figaro, 4-10). Ces propos répondaient
aux réserves qui s’étaient exprimées au
sein de la majorité à l’égard des nominations
de personnalités de gauche au
gouvernement. D’autre part, le petit
déjeuner des responsables de la majorité
qui a lieu chaque semaine à Matignon
s’est tenu, le 9 octobre, à l’Élysée et il a
été prévu qu’il en sera de même une fois
par mois (ibid. 10-10).
– Hésitations. Sur les 321 députés UMP,
277 seulement ont voté la loi sur la maîtrise
de l’immigration, 21 s’abstenant
et 4 votant contre ; les 21 députés du
Nouveau Centre se sont divisés : 4 pour,
4 contre et 10 abstentions (Débats, AN ,
23 octobre).