17 mai 2009. Révision constitutionnelle. Par référendum, 93,9 % des votants ont approuvé une révision pourtant controversée. Le mandat présidentiel passe de 4 à 5 ans et les pouvoirs des présidents des trois îles sont réduits, ceux-ci devenant des gouverneurs. Le système − qui était fondé jusqu’alors sur l’existence de quatre parlements, quatre gouvernements et autant de présidents −, jugé trop coûteux, est remis en cause. La révision remet en cause la présidence « tournante » de la fédération. L’islam devient également religion d’État. Les élections nationales sont repoussées à 2011. Selon les autorités la participation a été de 51,7 %. Avec 93,9 % de oui contre 6,2 % de non la révision est approuvée.
Référendum sur la révision constitutionnelle dans les Comores
Inscrits
343 636
Votants
173 196 (51,76%)
OUI
156 055 (93,9%)
NON
10 124 (6,09%)
Saisie par l’opposition sur la constitutionnalité du référendum, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente le 9 mai. Certains s’inquiètent de cette évolution avec un président, Ahmed Abdallah Sambi, 51 ans, entrepreneur, prédicateur formé à Qom, ville sainte d’Iran.