17 et 24 février 2008. Élection présidentielle.
515 000 Chypriotes étaient
appelés aux urnes pour élire leur président
de la République pour un mandat
de cinq ans. Dans ce pays, le chef de
l’État exerce également la fonction de
Premier ministre. Le vote est obligatoire.
Pour la première fois, la communauté
turque vivant sur la partie sud de
l’île est autorisée à voter. Lors du premier tour de l’élection
présidentielle, le candidat de la droite,
Ioannis Kasoulidis, Disy, obtient
33,5 % des suffrages devançant de très
peu Demetris Christofias, 62 ans, communiste
réformé AKEL avec 33,3 % et le
président sortant Tassos Papadopoulos,
74 ans, en fonction depuis le 28 février
2003, nationaliste hostile à tout compromis
avec la communauté turque,
31,8 %. 6 autres candidats recueillent
moins de 1 % des suffrages. La participation
a été de 89,6 %. Au second tour, le candidat communiste
l’emporte avec 53,4 % contre le
candidat de droite qui recueille 46,6 %.
Demetris Christofias entre en fonction
le 28 février et forme son cabinet avec
Markos Kyprianou aux Affaires étrangères.
Celui-ci quitte la Commission
européenne où il était en charge de la
Santé et de la Protection des consommateurs
depuis la Commission Prodi. Le nouveau président, qui entre en
fonction le 28 février 2008, tend la main
aux Turcs. Dès le mois de mars il y a une
rencontre entre Grecs et Turcs.
21 mars 2008. Réunification. Le leader
chypriote turc Mehmet Ali Talat et le
président de la République de Chypre
récemment élu, Demetros Christofias,
se rencontrent. Le nouveau président
chypriote se veut ouvert au dialogue.
Des négociations seront engagées dans
les trois mois.
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