Nicolas Mariot

Le frisson fait-il la manifestation ?

Pouvoirs n°116 - La rue - janvier 2006 - p.97-109

Il est fréquent de faire reposer l’efficacité intégrative reconnue aux rassemblements
de foule sur les émotions éprouvées par les participants. Le « frisson
dans le dos » ferait l’union des consciences, quand il n’est pas le creuset
d’un engagement citoyen : voilà ce que suggèrent nombre de commentateurs
observant avec tendresse les manifestations lycéennes ou estudiantines.
Nuançant ce type d’argument, l’article s’efforce de discuter l’idée que les
manifestations de rue auraient, de part leur seul caractère collectif, des vertus
de socialisation.

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