Interview d'Élisabeth DE FONTENAY

L’homme et l’animal : anthropocentrisme, altérité et abaissement de l’animal

Pouvoirs n°131 - Les animaux - novembre 2009 - p.19-27

Déconstruire la tradition théologique et métaphysique du « propre de
l’homme », c’est concevoir le passage de l’animalité à l’humanité comme un
continuum, et rejeter ainsi cet anthropocentrisme radical, propre à la modernité
occidentale, qui nie aux animaux la possession d’une âme et les ravale ainsi
au rang de choses. Avec les conséquences que l’on sait. Une réflexion qui
s’inspire notamment de l’École de Francfort et de la philosophie française
contemporaine (Deleuze, Lyotard, Derrida, Foucault).

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