Jean-Luc PARODI

Effets et non-effets de l’élection présidentielle au suffrage universel direct

Pouvoirs n°14 - Élire un Président - septembre 1980 - p.5-14

L’élection présidentielle au suffrage universel tend à nationaliser, personnaliser et bipolariser la vie politique, à accentuer son rythme électoral, à augmenter les possibilités de conflit institutionnel. La plus ou moins grande réalisation de ces tendances dépend de trois variables principales : unité ou dualité de l’Exécutif présence ou absence au Parlement d’une volonté claire et disciplinée, existence ou inexistence à l’origine d’une neutralisation consensuelle de la Présidence. Leur combinaison permet de classer les systèmes institutionnels présentant une dualité de circuits électoraux et de mieux comprendre par ce classement le jeu différenciel des logiques latentes de l’élection présidentielle.

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